
En 2023, Marine Giraud, adhérente de l’association Les Théopolitaines et membre du conseil d’administration du comité départemental du Maine-et-Loire, a été récompensée du Trophée Jeune Responsable. Une distinction qui met en lumière son engagement, son parcours et son investissement au sein de la fédération. Deux ans plus tard, elle revient sur cette expérience, sur ce que ce prix lui a apporté et sur ses projets pour l’avenir.
retour sur marine giraud, gagnante du trophée jeune responsable
Peux-tu nous raconter ce que tu as ressenti quand tu as appris que tu étais lauréate du Trophée Jeune Responsable 2023, et comment ton entourage a réagi ?
Dans un premier temps, quand j’ai reçu l’appel, j’étais assez surprise mais très contente de cette nouvelle. A la base, j’avais déposé mon dossier par pur plaisir, sans penser qu’il pouvait être retenu ou que je pouvais remporter le trophée. Ensuite, j’ai ressenti beaucoup de joie et de reconnaissance que l’on donne de la lumière à mon travail, à mon quotidien, à ma personne. Une multitude d’émotions se sont mélangées dans ma tête mais mes proches ont été là pour moi et m’ont assuré que je méritais cette récompense à 100%. Ils étaient heureux et très fiers de moi.
Qu’est-ce que cette reconnaissance a changé pour toi dans les semaines et mois qui ont suivi ? Dans ton quotidien, ton engagement, tes opportunités ?
Ce qui me vient en premier, c’est l’opportunité d’avoir pu me rendre au Congrès Fédéral et d’avoir pu assister aux Jeux de Paris 2024. Ce sont deux évènements que je n’aurais probablement jamais faits, dû moins pas aussi tôt dans ma vie et pas de manière aussi grandiose. Je suis revenue avec des étoiles pleins les yeux. Cette reconnaissance m’a vraiment redonné une certaine confiance en moi, en mes capacités mais aussi et surtout, une confiance sur ma place dans la société et ce que je peux donner ou transmettre aux autres. Mon engagement au sein de la fédération est resté à peu près le même. Je trouve simplement qu’une nouvelle forme d’ambition s’est créée chez moi. Je souhaite continuer à apprendre, à progresser, à grandir, à donner plus et mieux, et, à découvrir pleins de nouvelles choses et les partager.
Comment ton rôle, tes responsabilités ou tes compétences ont évolué au cours de ces deux années ?
Sur l’année 2024, j’ai vécu un grand changement puisque j’ai intégré le conseil d’administration de mon comité départemental (49), je suis devenue responsable de la communication digitale, ce qui rassemble tout ce qui est en lien avec les réseaux sociaux. Mon rôle est de développer, un maximum, la visibilité des activités proposées au sein du Maine et Loire. De plus, je m’affirme aussi grandement en tant qu’animatrice aux Séjours Fédé, organisé par les Pays de la Loire, où mes compétences et mes responsabilités se développent d’année en année. Le chemin s’annonce encore long mais ma pratique et mes envies se développent.
As-tu rencontré des obstacles ou des moments difficiles durant ces deux années, et comment les as-tu surmontés ?
Les moments difficiles sont une part importante qui permettent d’apprécier les moments les plus précieux de la vie. L’an dernier, j’ai entamé ma première année sur le marché du travail, un nouveau départ perturbateur de mon quotidien d’étudiante. Je suis une personne ayant du mal avec le changement, l’inconnu, les nouveautés et la prise de responsabilités importantes. Mais avec un peu de détermination, de persévérance, de remise en question et beaucoup de temps, un mélange équilibré s’est construit. Il faut avancer pas à pas, à son rythme et avec les ressources que l’on possède.
Y a-t-il une réalisation ou un moment marquant depuis le trophée dont tu es particulièrement fière ?
Sincèrement, ce sont tous les moments où je pars avec la fédération pour les SF. Parce que les jeunes viennent à la semaine pour pratiquer leur sport, passer de belles vacances, et rencontrer de nouvelles personnes ayant la même passion qu’eux. Les jeunes repartent toujours avec de nombreux souvenirs pleins la tête et une grande envie de revenir l’an prochain, ou même pour certaines, l’envie de s’engager dans un cursus de formation BAFA pour devenir comme moi. Pour moi, c’est une grande réussite. Cette année, je me suis aussi rendue compte d’une chose à laquelle je n’avais pas fait face avant : l’histoire se répète mais je suis maintenant de l’autre côté. A l’époque, c’est moi qui étais passée de jeune des séjours à animatrice. Aujourd’hui ce sont les jeunes que j’ai encadré qui deviennent mes collègues. C’est une réelle richesse de participer à la création d’une grande famille d’animation, ayant les mêmes valeurs, les mêmes envies, les mêmes buts.
Quel message aimerais-tu transmettre aux jeunes qui s’engagent aujourd’hui, ou qui briguent ce trophée ?
Pour moi, l’engagement a été une façon de se trouver soi-même. C’est une partie à part entière de l’éducation, car il aide à grandir, à découvrir la vie sous un autre angle, à prendre des responsabilités, à se construire soi, par le biais de la diversité et de l’ouverture à l’autre. A tout ceux qui hésitent à participer à ce trophée, je n’ai qu’un seul mot à vous donner : foncez !! Ça a été pour moi une chouette expérience, et ça serait dommage de la rater par peur de se lancer.
Quels sont tes projets ou envies pour les années à venir, et comment aimerais-tu continuer à t’impliquer dans la vie fédérale ?
Dans les années à venir, j’aimerais beaucoup passer mon AF3 pour avoir un bagage de compétences assez important pour accompagner les jeunes au mieux dans leur pratique sportive et potentiellement, plus tard, quand je serais prête, devenir formatrice d’AF. J’aimerais également faire grandir mon rôle au sein du comité départemental et au sein des Séjours Fédé, pour être plus présente et me rendre plus utile au fur et à mesure des années.
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