Didier Gauthier : le comité départemental doit être un catalyseur !

Didier Gauthier : le comité départemental doit être un catalyseur !

Elu président du comité départemental du Dauphiné en octobre 2016 pour une mandature de 4 ans, Didier Gautier a bien voulu se livrer à l’exercice d’un premier point d’étape du mandat. Rencontre.

Etre élu à la présidence était un honneur mais en même temps une grande responsabilité pour mener à bien nos projets. Heureusement j’ai la grande chance d’avoir une équipe. Ce que je retiens de ces deux ans c’est l’engagement des personnes, la volonté de vouloir faire avancer les choses pour la FSCF dans ses valeurs fondamentales avec entre autres, l’accueil du plus grand nombre. Deux ans avec un enrichissement sur le plan des connaissances en élargissant le relationnel avec les différentes institutions et surtout le plaisir de travailler avec le tout nouveau comité régional présidé par Denis Veyret.

Quels sont les axes prioritaires de cette mandature ?

Le fil rouge c’est de continuer et de développer les services apportés aux associations. Nous sommes en lien avec nos 39 associations ce qui représente 9369 adhérents et ce, quelque soit leur couverture en nombre de licenciés ou d’activités. Sur l’ensemble du territoire du Dauphiné les associations proposent 40 activités et c’est bien cela le cœur de l’action des équipes dirigeantes avec les bénévoles et les salariés. Les activités sportives et culturelles doivent se développer pour permettre comme je l’ai déjà dit, l’accueil du plus grand nombre.

C’est l’ADN de la fédération

De ce préambule nous avons tiré le plan de développement avec un axe stratégique lié aux offres sportives et culturelles. Le second axe c’est la formation qui est aussi une valorisation du bénévole avec un engagement reconnu. Nous avons travaillé sur les échanges entre les associations car le fruit du développement passe aussi par la connaissance et la mise en commun des expériences. Autre point, le lien avec les instances territoriales locales et départementales parce que ce sont des interlocuteurs directs à qui l’on peut apporter un appui en restant à l’écoute de l’ensemble des besoins de façon à initier, proposer ou animer la mise en œuvre de services. Ce sont d’ailleurs nos associations dynamiques et dévouées qui sont le phare pour nos adhérents.

L’adhérent franchit la porte d’une association parce qu’elle a une activité qui correspond à ce qu’il recherche mais aussi parce qu’on en dit du bien. Notre atout majeur c’est bien la force de nos associations qui, au quotidien, mettent tout en œuvre pour appliquer les valeurs de la FSCF.

Cette année Sante et Bien- Etre sont les maitres mots avec le programme Atoutform’.

C’est un concept ou chacun doit pouvoir trouver sa place. C’est aussi un moyen de se faire connaitre ou d’accentuer la connaissance auprès des instances médicales, paramédicales et d’apporter notre contribution. Attention, nous ne sommes pas des acteurs de santé mais dans le cadre de ce programme Santé Bien-être nos associations apportent déjà au quotidien leur pierre à l’édifice. Nous sommes actuellement en phase de déploiement et ce qu’il est  important de retenir dans ce concept c’est l’accueil avec des activités faites spécialement ou avec un encadrement adapté. C’est un programme pour préserver ou conserver sa santé en pratiquant une activité qu’elle soit sportive ou culturelle. C’est un accompagnement pour des personnes qui ont ou ont eu un parcours de santé difficile. Le programme qui est une marque déposée de la FSCF permet d’avoir un lien important avec le Conseil départemental et le CDOS qui ont développé un programme Sport-Santé.

Quel bilan tirez-vous de ces deux premières années de mandature ?

C’est un bilan positif et de satisfaction. On a évoqué nos actions au travers du projet de développement. Nous respectons notre ordre de marche. Satisfaction avec nos associations et nous sommes d’ailleurs en progression. Il est important aussi de souligner la volonté qu’ont les clubs de répondre à nos sollicitations avec un plan de développement qui répond à leurs attentes. Mais il ne faut pas se contenter de répondre à ces attentes. Il y a des choses à développer. Nous sommes heureux de voir que la politique menée par le comité est reconnue au niveau des instances territoriales.

Nous sommes un maillon, une courroie de transmission entre les instances fédérales et le comité régional.

Face aux enjeux qui sont les nôtres on ne peut pas se disperser et nous avons engagé une réflexion pour nous projeter dans l’avenir parce que ce qui est vrai aujourd’hui ne le sera peut être plus demain. Le monde change et en tant que comité départemental, on se doit d’être moteur et catalyseur.

Notre volonté de travailler en équipe est une réalité avec des décisions prises de façon collégiales. Le comité doit animer et pour bien le faire il faut se sentir bien avec les personnes et accepter nos différences car ce qui est important c’est de surfer sur le positif. Il y a des solutions à trouver. A nous de les trouver. Dans une époque où l’on parle d’individualisme, de repli sur soi, ce n’est pas ce que nous vivons au quotidien du comité. Les bénévoles sont là aussi pour apporter leurs contribution, leurs compétences et le carburant du bénévole c’et le plaisir. Certes nous avons encore du chemin devant nous mais on a aussi le droit de se réjouir.

Journal L'Essor, article paru vendredi 14 septembre 2018 dans l'édition n°3748, Patricia Perry-Tricoche