En fait beaucoup nous ramène à la Grèce

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Libres propos d’un sportif de terrain : 

" Donc le CIO s’est pris les pieds dans les rayons. Je vous renverrai en préambule à l’excellent article de Marianne, en la matière, démontrant que les JO ont toujours été politiques. Ils l’ont été en acceptant, par exemple, le boycott des jeux en URSS par les USA, et inversement, sans prendre de sanction contre lesdits Etats. Le CIO démontre bien là que l’esprit de Pierre De Coubertin n’est plus, et que ce qui compte, c’est comme dans le foot (voir l’indécent salaire de POGBA) le fric, le fric, le fric business.

J’aimai assez la proposition qui avait été émise de faire, tous les 4 ans les JO sur la terre ancestrale des JO en Grèce. Déjà, les infrastructures seraient construites pour chaque jeu, pas besoin de dépenser des millions si ce n’est des milliards à en construire, sachant qu’aucun jeu n’a été rentable. Regardez les dispendieux jeux de Sotchi, en Russie d’ailleurs…. Il suffirait de mettre aux infrastructures, avant l’échéance, un petit coup de jeune, et de remise aux normes, et hop. Cela éviterait les millions dépensés par les pays (rien que le dépôt du dossier 19 millions) pour faire campagne, si ce n’est lobbying, afin de les obtenir.

Je suis sportif de classe international et olympique, non là je plaisante! On recommence. Je suis sportif, pas le sportif du dimanche, mais pas le monstre non plus, quand bien même je peux dispenser des cours. J’ai passé mon enfance et mon adolescence à faire de la gymnastique, au sein d’une fédération issue des patronages (la FSCF). Et grâce soit rendu à mon papa, aujourd’hui responsable national de la commission de gymnastique masculine de ladite fédération, il a su m’inculquer un certain nombre de valeurs (comme ma maman, dans un autre domaine). Celles du goût de l’abnégation, de la transmission du savoir, de l’exemplarité, de tout faire pour arriver à la perfection (que nous n’atteignons jamais étant tous des apprentis)… En bref, le goût du bénévolat, de l’amateurisme, du sport, le vrai. Celui où tout compte sauf l’argent, ou plutôt si, si on compte notre argent c’est parce que chaque année on n’en a que très peu dans les caisses, et qu’on pense à la saison des gamins, des ados, et de nos adultes, avant tout.

On peut, on doit, chercher à atteindre le mieux. Le mieux pour soit, pour son corps, pour son équipe, pour son club, voir pour sa fédé, mais il ne s’agit pas de s’oublier. Quand la première chose à laquelle on pense, c’est de combien sera le chèque, et non pas la « perf », alors on est foutu.

L’important est de participer. Et quand je dis ces choses, il ne faut point se dire :   « tient il sait tout sur tout ». Ce que je dis, c’est ce que je pense, mais il ne s’agit bien souvent là, que d’avis. Il peut y avoir des avis contraires. Et c’est là le bonheur car cela fait le débat. Le débat participe à la Citoyenneté, la Citoyenneté de la République, et la République, c’est la Res Publica, inventée… en Grèce, comme les Jeux.... les olympiques ! »

Grégory Baudouin