Le samedi 21 avril 2018 : Journée mondiale du cirque

FSCF journée mondiale du cirque

La journée mondiale du cirque se déroule chaque année le 3ème samedi du mois d’avril. La 9ème édition de cette journée se déroulera ainsi le samedi 21 avril 2018. Il s’agit de la plus grande réunion internationale de la communauté circassienne.

Cette journée est l’occasion pour les circassiens de célébrer leur passion ensemble et d’agrandir leur communauté de fans. Les possibilités de célébrer cette journée sont illimitées.

Le cirque

Le cirque est un art varié qu’il serait difficile de résumer en une seule phrase. Il croise, en effet, de nombreuses disciplines, différentes d’une compagnie à l’autre.

Très peu de compagnies proposent en spectacle toutes les disciplines purement circassiennes et beaucoup utilisent d’autres disciplines culturelles telles que le théâtre, la musique ou la danse pour étoffer leurs offres. A l’heure actuelle, le jonglage est la discipline la plus présente au sein des différentes compagnies de cirque. Ensuite, nous pouvons trouver les différentes disciplines aériennes dont notamment le trapèze et la corde. Enfin, nous pourrions évoquer l’art du clown.

Derrière ces disciplines se situent, les disciplines acrobatiques, l’équilibre sur objets et la prestidigitation. Enfin, nous avons également, le dressage d’animaux mais celui-ci est de moins en moins présent dans les cirques mondiaux et plus particulièrement français. Ceci est lié aux renforcements des lois nationales vis-à-vis de la protection des animaux. En France, les législations imposent, ainsi, aux cirques de détenir une autorisation préfectorale pour mettre en spectacle des animaux. Dans 28 autres pays, les animaux sont complètements interdits dans les cirques.

Pourtant, les animaux ont été pendant longtemps une source d’attractivité incontournable et une véritable force pour les compagnies. En France, le cirque était, d’ailleurs pour cette raison, il y 40 ans, encore dépendant du Ministère de l’agriculture. Il faudra attendre 1978 pour que l’Etat reconnaisse le cirque en tant que forme artistique et le rattache au Ministère de la culture.

Le marché du cirque

Durant les deux siècles derniers, le cirque a connu une expansion remarquable et s’est beaucoup développé pour devenir de plus en plus complexe.

Aujourd’hui, les cirques traditionnels cohabitent avec les cirques itinérants, les performances de rue, les spectacles d’acrobates et les cirques contemporains. Progressivement, ces dernières pratiques ont gagné en visibilité dans le monde entier et se sont popularisées, un peu au détriment des cirques traditionnels. Aujourd’hui, la majorité des cirques sont très jeunes. En effet, 67, 7 % d’entre eux ont moins de 10 ans.

Bien que de nombreux cirques ne se reconnaissent pas dans les segmentations du marché actuel, deux types de cirques se distinguent l’un de l’autre :

  • Les cirques traditionnels : les spectacles sont organisés sous chapiteaux et sont itinérants. Ce type de cirque est contraint par des coûts très importants liés à cela. Il s’agit ainsi surtout de sociétés commerciales et les animaux y sont très présents.
  • Les cirques contemporains : ils sont souvent produits en salle, avec une scène frontale et mettent en avant une seule discipline artistique. Il n’y a souvent pas d’animaux. Ils sont pour la plupart sous forme associative et ont de nombreuses aides de l’état. C’est le type de cirque le plus répandu à l’heure actuelle.

Le cirque est reconnu pour ses facultés de divertissement évidentes mais pas uniquement. Cet art a également de la valeur aux niveaux interculturel, sociologique et économique. Il a la capacité à la fois de proposer des performances spectaculaires et à la fois de s’adresser à l’ensemble des générations spectatrices. C’est un art accessible qui séduit chaque année de nombreuses familles de spectateurs. Et parallèlement, pour ceux qui le pratiquent régulièrement, le cirque est un art de vivre à part entière. Durant des décennies, des familles entières se sont consacrées à cet art.

Les effets de l’évolution du cirque

Le développement du cirque a entraîné le déséquilibre de son système institutionnel et législatif. L’industrie du cirque a, en effet, de nouveaux besoins et de nouvelles attentes qui n’étaient pas présents jusque lors.

Dans les années 50, le cirque a connu une crise importante qui s’est caractérisée par le départ de grands cirques qui n’ont pas été capables de s’adapter et de répondre aux nouvelles normes de sécurité.

Et puis, durant de nombreuses années, le cirque se transmettait traditionnellement de génération en génération et chacun se formait un peu par soit même au sein de la compagnie. A partir de 1974, des écoles de cirques ont été fondées et ont remis en question cette tradition. Petit à petit, ce marché s’ouvre sur l’extérieur et se professionnalise.

Aujourd’hui, le cirque a fait son apparition dans l’éduction en tant que sport à l’école et plusieurs centres de formations sont progressivement apparus. Il est maintenant possible d’obtenir un diplôme spécifique aux arts du cirque.

Le cirque amateur s’est également beaucoup développé. Les écoles de cirques accueillent de nombreuses personnes souhaitant pratiquer une ou plusieurs disciplines circassiennes pour le loisir. La FSCF propose également la pratique des arts du cirque au sein de ses activités culturelles.

Sources  : Circus Manifesto ; Fédération Mondiale du Cirque Cirques de France

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Source - Fiche Pro Culture - Cabinet SED (Documentation - 600.12 Ko)