Les maîtres du podium

FSCF_les-maîtres-du-podium

Depuis le début, en 1898, la préoccupation de la fédération est de faciliter l’accès de tous, doués ou pas, à la pratique raisonnée du sport. En 125 ans, ce sont plus d’un million de garçons et de filles qui ont débuté dans un patronage de quartier. Dans cette masse, il y a forcément des surdoués, qui, repérés jeunes par des spécialistes du haut niveau, ont signé dans un club doté d’entraîneurs et d’installations plus performants que leur patro d’origine.

Podiums Olympiques: Les Médaillés de Bronze Qui Ont Fait Briller la France

La liste comporte de nombreux champion-ne-s d’Europe et du monde, mais, à la veille des Jeux de 2024, rappelons simplement, dans l’ordre alphabétique  le nom de ceux et celles qui sont montés sur le podium olympique, en commençant par les 9 médaillés de bronze :

  • Bambuck Roger (La Redoutable, patro guadeloupéen) 4x100m aux JO de 1968.
  • Chefd’Hôtel Roger (Etoile sportive Livry-Gargan) 4x400m en 1948, plusieurs fois champion fédéral.
  • Garilhe Renée (Bleuets de la gare, Paris) escrime en 1956.
  • Genevay Paul (Croisés de Saint-André, Isère) 4x100m en 1964.
  • Hansenne Marcel (Intrépide du Sacré-Cœur Tourcoing) 800m en 1948.
  • Higelin Alphonse (Cercle catholique Saint Joseph Mulhouse) gym par équipes en 1920 et barre fixe individuelle en 1924.
  • Mazéas Jacqueline (Rayon sportif féminin Denain, Caen, Rouen et Toulouse au gré de ses mutations professionnelles) lancer du disque en 1948, épreuve remportée par une autre française, Micheline Ostermeyer.
  • Plewinski Catherine (Scouts de Cluses) 100m nage libre en 1988 et 100m brasse en 1992.
  • Vial Patrick (Jeanne d’Arc de Maisons-Alfort) judo en 1976.

Deuxième Place : Les Médaillés d'Argent des JO

Ils sont plus encore (13) à avoir gagné une superbe mais frustrante médaille d'argent :

  • Badiou (Franck, Association sportive des cheminots de Villeneuve-Saint-Georges) carabine à 10m à Barcelone 1992. Il a également été argenté au championnat du monde 1988 et corecordman du monde de tir ainsi que champion du monde du tir à l'arbalète (1993).
  • Berthelot (Nicolas, Club sportif de tir de Creil) carabine à 10m en 1988 à Séoul. Il fut aussi champion du monde par équipes en 1989 et recordman du monde.
  • Bury (Michel, Racing club de Strasbourg) carabine à 1O mètres à Séoul en 1984 et plusieurs fois champion Ficep.
  • Goberville (Céline, Club sportif de tir de Creil, comme Nicolas Berthelot) pistolet à 10m en 2012 à Londres. Elle a récemment marrainé une session Soleader.
  • Heinrich (Ignace, Cercle catholique Aloysia Ebersheim puis Racing club de Strasbourg), décathlon à Londres en 1948, année faste pour les couleurs vert et orange de la Fédération.
  • Higelin (Alphonse, dit André, Cercle catholique Saint-Joseph de Mulhouse), qui ajouta à ses 2 médailles de bronze la médaille d'argent de gymnastique par équipes aux Jeux de Paris en 1924. Un heureux présage ?
  • Jazy (Michel, Association sportive du centre de Paris) 1500m à Rome en 1960. Le 9 fois recordman du monde n'oublia jamais les patros et répondit toujours présent quand ils firent appel à lui pour des actions de propagande.                                                                                     

Les 5 suivants ne peuvent être dissociés : ils font partie d'une équipe, celle de basket des Jeux de Londres en 1948.

 
  • Dédé Barrais (inventeur du mini basket en 1950), et les deux Maurice -Desaymonet et Girardot- étaient membres de Championnet sports, dont le règne fut étouffé dans l'œuf par la guerre ;
  • André Buffière, dit Bubu, appartenait à L'Association sportive Villeurbanne-Eveil lyonnais, alors patronage, qui plana sur le championnat fédéral de 1949 à 1959 et est encore aujourd'hui l'un des meilleurs clubs professionnels de l'hexagone; 
  • Jacques Perrier, auteur du panier improbable qui qualifia la France pour la demi-finale, resta toujours fidèle à son patro, les Hirondelles des Coutures (un quartier de Bagnolet) et aux patronages, devenant le premier salarié technique de l'histoire de la Fédération, où il forma et perfectionna des dizaines de pratiquants et d'entraîneurs de 1949 à 1958. Sa disponibilité était souvent rappelée en 1ère page de Les Jeunes sous le titre espiègle de Qui veut du Perrier ?

Reste celui qui n'est pas à sa place dans l'ordre alphabétique, mais dont la médaille d'argent aux Jeux de Berlin en 1936 vaut d'être contée,

  • Roger Lapébie (Les enfants du Cypressat, Bordeaux).La course cycliste sur route faisait 100 km et se termina au sprint. Le bordelais était en tête à quelques mètres de la ligne quand une main anonyme le tira en arrière par le maillot. Il ne finit "que" second, à 2 centièmes du vainqueur. Rageant, très rageant. En ce temps-là, ni juge à l'arrivée, ni commissaires, ni caméras officielles, et tous ses adversaires avaient un air superbement innocent.

Un mois plus tard, entré à Paris, il va au cinéma. Le hasard veut que les fameuses actualités Pathé montrent... le sprint des Jeux, et, incrédule puis furieux, il y voit très nettement que l'homme aux doigts crochus qui l'a privé du titre, c'est le champion olympique lui-même, donc son coéquipier Robert Charpentier ! On n’est jamais si bien trahi que par les siens, et, comme on s'en doute, une solide inimitié s'ensuivit...

Les Héros Olympiques : Les Triomphes des Champions Français

Les champions qui ont atteint l’olympe sont 4 pour 6 titres :

  • Frank Dumoulin (Mouettes de Royan) carabine à 10m à Sydney en 2000. Deux mois avant les Jeux, il était devenu champion fédéral, et les tireurs de la fédé se souviennent du baiser fougueux de sa fiancée, Marie-Claire Restoux, Charentaise elle aussi, championne olympique en 1996 et triple championne du monde de judo.
  • René Duverger (Championnet sports), haltérophilie (- de 67,5 kg) à Los Angeles en 1932. 
  • Guy Lapébie (Jeunes du Captalat Bordeaux), battu par un tricheur dans la course en ligne à Berlin en 1936, prit une double revanche en course en ligne par équipes et en poursuite en ligne par équipes.
  • Adrien Rommel (Championnet sports), fleuret par équipes en 1948 et 1952. Il avait remporté les 3 titres FGSPF avant de signer au Racing club de France.

Signalons enfin que 2 officiels fédéraux ont été couronnés meilleur arbitre du monde à l’occasion des JO : Robert Blanchard (Cercle sportif Amplepuis) en basket en 1956 et Alain Nalis (Pépinière culturelle et sportive de Bry-sur-Marne) en judo en 1996, et que Eugène Olivier, fondateur du Paris université club (PUC) et père de Gilbert, président de la FSF de 1956 à 1965, fut médaillé de bronze individuel et champion par équipe aux Jeux de 1908.

Galerie Photos

<a href="/actualites/les-maitres-du-podium" class="active">Les maîtres du podium</a><div class="smartphoto_back_link"><a href="/multimedia">Retour aux albums</a></div><div class="smartphoto_date_album">Album publié le 19/02/2024</div>
<a href="/actualites/les-maitres-du-podium" class="active">Les maîtres du podium</a><div class="smartphoto_back_link"><a href="/multimedia">Retour aux albums</a></div><div class="smartphoto_date_album">Album publié le 19/02/2024</div>
<a href="/actualites/les-maitres-du-podium" class="active">Les maîtres du podium</a><div class="smartphoto_back_link"><a href="/multimedia">Retour aux albums</a></div><div class="smartphoto_date_album">Album publié le 19/02/2024</div>
<a href="/actualites/les-maitres-du-podium" class="active">Les maîtres du podium</a><div class="smartphoto_back_link"><a href="/multimedia">Retour aux albums</a></div><div class="smartphoto_date_album">Album publié le 19/02/2024</div>