La correspondance via les courriers électroniques est aujourd’hui totalement démocratisée. Cela n’est pas sans conséquences sur l’environnement. Depuis 2011, des études sont menées pour tenter de quantifier et de qualifier la nature de leur impact environnemental. Cela se traduit essentiellement par une consommation d’énergie assez incroyable et par une utilisation non négligeable des énergies fossiles.
En quelques chiffres :
Chaque heure se sont près de 10 milliards d’e-mails qui sont envoyés.
En 2015, 205 milliards d’e-mails (hors Spams) ont été envoyés chaque jour et il devrait y en avoir 40 milliards de plus chaque jour en 2019 !
1 e-mail parcours en moyenne 15 000 km de câbles ;
1 e-mail de 1 Mo envoyé à 1 personne consomme l’équivalent d’une ampoule de 60 Watt qui est en fonction pendant 25 minutes ;
Ce même e-mail consomme 6 grammes de pétrole, 10 grammes de fer et produit 15 à 20 grammes de CO2. Le CO2 est connu pour ses effets sur l’effet de serre.
Les SPAMS consomment autant d’énergie que 2 millions de foyers américains.
Comment améliorer nos pratiques pour diminuer l’impact de nos échanges électroniques ?
1- Stockez vos données en local, c’est-à-dire sur les disques dur plutôt que sur des serveurs
2- Nettoyez régulièrement votre boite mails et installer un logiciel anti-spams
3- Limitez l’envoi de pièces jointes. Optimisez la taille de vos fichiers et/ou préférez-leur la création de liens de redirection.
4- Limitez au maximum le nombre de destinataires. Vérifiez que les destinataires sélectionnés ont bien la nécessité de recevoir votre message.
5- Imprimez les documents reçus avec modération.
L’écriture de cette actualité a nécessité l’échange d’une dizaine d’e-mail entre 6 personnes ! Faites le calcul !
Tous les documents sont à disposition dans la webothèque.
