Photo du mois : La vie entre crochets.

Miche Houdeau et Jean Sandroni au Palais des Sports en février 1962 lors d'une matinée sportive et récréative

En février 1962, la fédération, en accord avec le Secours Catholique, décide de monter au Palais des Sports un programme très différent de celui des matinées sportives et récréatives au stade Pierre de Coubertin. L’idée est de proposer aux dix mille jeunes présents un spectacle revêtant un caractère exceptionnel, avec, comme à l’accoutumée, la participation des grands champions tels que Michel JazyJules LadoumègueEugène ChristopheMichel RousseauJean Jourden etc. mais ayant comme thème spécifique une rétrospective de certains sports et une séquence sur le sens de la campagne des Kilomètres de Soleil (voir photo du mois de mars 2021). 

L’événement fut tel qu’il afficha rapidement complet. Au programme : musique, course de cross en tenue de la fin du XIXe siècle, rétrospective sur l’évolution du vélo, présentation de bicyclettes, et démonstrations sportives avec de la gymnastique, de l’escrime et de la boxe notamment. De 1898 à la Première Guerre Mondiale, cette dernière discipline faisait partie des épreuves des concours d’exercices physiques. Il s’agissait d’une boxe sans contact, sans combat, où les juges notaient les capacités de chaque boxeur à présenter une série de mouvements parfaitement réalisés. De nos jours, les katas, présents dans les arts martiaux japonais, reprennent cette même définition. Réalisés seuls ou en groupe, les katas sont une démonstration sans combat où sont mis en avant les fondamentaux de la discipline : maîtrise d’exécution, posture et équilibre. 

Lors de cette matinée sportive, sous l’œil vigilant du professeur Houzé de l’Institut national du Sport, Jean Sandroni (à droite) et Michel Houdeau effectuèrent quelques échanges à deux reprises. Alors au début de sa carrière, ce dernier sera sacré plusieurs fois champion de France dans les années 60. 

Il est possible à la fédération de se former à la boxe auprès de structures dédiées.

Photo Marcel Robic.