Portrait d’Anne-lise, animatrice sur le camp FICEP 2019

Le camp FICEP 2019 approche à grand pas...

L’édition 2019 du camp FICEP approche à grand pas ! Petit rappel pour les retardataires, elle se déroulera à Duisbourg, en Allemagne, du 27 juillet au 3 août prochain. Mais si le camp FICEP ne serait rien sans ses participants, venus des quatre coins de l’Europe, il doit également beaucoup à ses animateurs, acteurs primordiaux du bon déroulement du séjour. C’est pourquoi la FSCF est allée à la rencontre d’Anne-lise qui, après avoir participé au séjour en 2015 et 2016, sera animatrice cette année.

Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?

Je m'appelle Anne-lise, j'ai 20 ans et je suis actuellement gymnaste et entraîneur dans un club affilié à la Fédération Sportive et Culturelle de France, à La Ravoire (73). Lors d’une Unité de Formation Fédérale (UFF) organisée par la fédération, j’ai entendu parler du camp FICEP. J’ai par la suite pris part à deux éditions : en Autriche en 2015 et en République Tchèque en 2016.

Que vous a apporté le fait d’y prendre part en tant que participante ? Qu’en ressortez vous d’un point de vue personnel ?

Participer au camp FICEP m'a permis de développer une certaine ouverture d'esprit, avec la découverte de nouvelles cultures. Mais aussi la possibilité de faire des rencontres de personnes venant des quatre coins de la France et même d’autres pays, et qui sont devenues des amis par la suite. Je leur parle encore régulièrement et je vais même leur rendre visite dans leur pays. Ce séjour m’a également éclairé sur l’importance de maîtriser l’anglais, je me suis grandement amélioré.

Quelles activités, sportives et culturelles, avez-vous pratiqué au cours du séjour ?

Au camp FICEP, les activités sont très variées. En ce qui concerne le volet sport, on a notamment fait du volley et du basket sur nos temps libres, mais surtout beaucoup de jeux sportifs en équipes. Il y avait notamment du footing en groupe, de bubble football, des activités gymniques, ou encore des jeux d’adresse et de stratégie tels que « Capture the flag ». Sur le plan culturel, de nombreuses soirées à thème sont organisées, notamment lors des cérémonies d'ouverture et de fermeture ou la soirée des nations, avec des karaokés, des quizz culturels par équipe, etc. Puis il y a évidemment la traditionnelle journée culturelle où l’on visite une ville du pays.

Comment avez-vous vécu le fait de vivre en communauté au sein d’un groupe multiculturel ?

J'ai très bien vécu la vie en communauté, il y a eu très vite une bonne entente entre tous les participants et beaucoup d'échanges. Il faut par contre s'adapter à la culture du pays, surtout en ce qui concerne les horaires de repas et les spécialités culinaires !

Si vous deviez nous parler d’un souvenir marquant durant votre séjour, lequel serait-il ?

C'est difficile de choisir un moment en particulier… Mais l’un de mes souvenirs marquants est la dernière soirée de l’édition 2015, en Autriche, avant de repartir en car de nuit. Ce fut vraiment une très bonne soirée, et personne n'avait envie de partir ! Nous étions vraiment triste au moment de quitter les autres nations. Il y a également les Journées Mondiales de la Jeunesse, une expérience incroyable. Nous avons rencontré des personnes venues du monde entier, marché durant plusieurs kilomètres, et surtout dormi à la belle étoile !

Vous avez décidé de devenir animatrice pour l’édition 2019. Pourquoi ce choix ?

Le camp FICEP est vraiment une expérience à part. En devenant animatrice, j'aspire à permettre aux jeunes de passer le meilleur séjour possible, et ainsi rentrer chez eux avec d'aussi bons souvenirs que ceux que j'ai pu avoir lors de mes propres expériences.  

Quelles sont selon vous les qualités et valeurs principales d’une animatrice sur le camp ?

Tout d’abord, il est primordial de bien parler et comprendre l’anglais afin d’être capable de transmettre les bonnes informations à tous les jeunes. Il faut aussi être accessible et à l’écoute car nous sommes face à des adolescents. Il est de notre devoir de favoriser l’échange. Enfin, mieux vaut être un peu sportif si l’on veut participer nous aussi aux activités !

Pour l’édition 2019, c’est le thème du handicap qui est mis en avant. Que pensez-vous de ce parti pris ?

Je trouve que c'est une très bonne initiative. Cela va permettre aux jeunes d’être sensibilisé sur la question et ainsi accepter plus facilement les différences de chacun. C’est aussi l’occasion de découvrir et de comprendre les différentes formes de handicap, qu'il soit sensitif, moteur et même mental. Ils verront ainsi que les personnes en situation de handicap, quel qu'il soit, sont capables de beaucoup de choses et qu'il est important de les intégrer dans la société.

Que diriez-vous à un jeune qui hésiterait à s’inscrire ?

Je lui dirais que le camp FICEP est vraiment une expérience à vivre au moins une fois dans sa vie ! Il pourra se faire plein d’amis et découvrir d’autres cultures. Et puis, c’est une bonne manière d’améliorer son anglais tout en faisant du sport !