Faire entrer le sport dans la culture française comme bénéfice pour la santé, c'est l’objectif premier du sport sante.
Faire du sport est indéniablement bénéfique pour la santé et joue favorablement sur tous les systèmes : musculaire, cardio-vasculaire, osseux et cérébral. Aussi, la sédentarité, fléau sans conteste du XXIe siècle, conduit inévitablement au surpoids et aux maladies cardiovasculaires, entrainant des décès prématurés. Pour les 18-64 ans, l’OMS, Organisation Mondiale de la Santé, préconise 150 minutes d’activité physique modérée hebdomadaire (marche, natation, vélo) ou 75 minutes d’activité soutenue, en plus de deux séances de renforcement hebdomadaires : l’idéal étant 30 minutes d’activité journalière adaptée, c’est-à-dire suffisante, mais raisonnable.
De nombreuses études le confirment : grâce à une activité physique adaptée, certains diabétiques ont pu complètement arrêter la prise d’insuline, le risque de chute chez les personnes âgées diminue de 30% et les récidives de cancers du côlon baissent de 45 % et de 35% pour le cancer du sein peuvent diminuer avec une pratique physique douce régulière adaptée aux capacités fonctionnelles des pratiquants.
Démocratisation du sport santé et émergence du sport sur ordonnance
Depuis les années 2000, le sport à changer d’image, le sport compétition comme le sport loisir ont toujours leurs pratiquants, mais une bascule s’est faite avec de plus en plus de pratiquants pour un sport bien-être, afin d’entretenir et d’améliorer sa santé. Les messages comme Pour votre santé, bougez plus sur les emballages d’aliments ou encore les plans nationaux de l’état n’y sont pas pour rien. Les français sont donc de plus en plus nombreux à vouloir faire du sport pour leur santé. C’est pour cela que depuis 2013, Forma’ propose des formations sport santé aux professionnels du monde sportif. Ces formations ont permis de faciliter l’employabilité des personnes en formation au sein de Forma’, mais elles ont également fait monter en compétences des professionnels déjà en poste, désirant s’engager dans le secteur du sport santé.
Depuis la circulaire du 3 mars 2017 sur la prescription par le médecin d’une activité physique pour les personnes atteinte d’une affection longue durée, l’état souhaite un rapprochement entre les éducateurs sportifs et les médecins généralistes. L’objectif du décret est avant tout d’inciter les patients à faire du sport. Aussi, il s’agit d’aiguiller les patients vers le sport qui leur correspond vraiment et de les mettre en relation avec des professionnels formés.
Professionnalisation et formations spécifiques
Forma’, toujours attentif à l’évolution du secteur sportif, adapte et propose des formations répondant aux nouvelles exigences du monde sportif. L’institut propose une formation continue pour les éducateurs sportifs d’une durée de 4 jours. Elle correspond à la formation fédérale de la fédération reconnue par le CNOSF (comité national de l’Olympisme sportif français) et l’état dans le dispositif sport sur ordonnance. Sont abordés le contexte en France, l’évaluation des capacités fonctionnelles du public concerné, la connaissance des grandes pathologies, les limitations sportives et l’adaptation qui en découlent pour les pratiquants.
De plus, l’institut Forma’ propose des certificats de qualification professionnelle (CQP) éligibles à un module professionnel Activité physique sur prescription médicale. Tous les titulaires d’un CQP ALS (animateur de loisir sportif) et d’autres CQP pourront se former et acquérir un module professionnel qui va se rajouter à leur CQP. Il permettra d’encadrer, contre rémunération, des personnes inscrites dans le dispositif sport sur ordonnance. Ce module devrait courant 2019, être validé par la branche professionnelle du sport. Dès sa sortie FORMA’ programmera cette formation et permettra aux professionnels d’élargir sur leur champ d’intervention.
Bénéfices pour les publics
Pour les seniors de plus de 75 ans pour qui marcher devient difficile, il faut vraiment être à l’écoute, adapter le parcours tant sur le fond que sur la forme : randonnées urbaines spécifiques avec peu de dénivelés, focus historiques et architecturaux, en somme des éléments qui permettent à la personne en difficulté de penser à autre chose tout en ayant une activité physique. C’est aussi le cas des ateliers passerelles qui proposent aux publics malades éloignés d’une pratique physique, 12 séances pour découvrir une activité simple comme des jeux de ballon ou foulard, pour les mettre en mouvement pas à pas pour les remobiliser et les préparer physiquement pour intégrer une association.