Territoire Dauphiné Savoie Vivarais : Quels enjeux pour demain ?

Territoire Dauphiné Savoie Vivarais : Quels enjeux pour demain ?

Réunis en séminaire à Saint Marcellin, les dirigeants, techniciens et associations du Territoire Dauphiné Savoie Vivarais (DSV) n’ont pas craint la page blanche avec un ordre du jour aux thématiques bien affutées pour des enjeux de plus en plus cruciaux.

Pour Denis Veyret, président du comité régional Auvergne Rhône-Alpes de la FSCF, il s’agissait bien d’entrer dans une nouvelle ère qui met l’humain en première ligne tout en faisant avancer ce territoire pour qu’il soit un exemple et un moteur. D’entrée de jeu, Marc Giraud, président de La Jeanne d’Arc de Saint-Marcellin, association forte de 789 adhérents, donnait le ton de cette journée pour associer les dirigeants d’associations aux exigences qui sont celles des chefs d’entreprises. Prenant pour modèle Edgar Grospiron, champion du monde de ski de bosses, il évoquait la motivation levier universel, et énergie qui se travaille et se cultive pour atteindre le meilleur. Le dirigeant doit créer les conditions de la réussite avec ses équipes qu’elles soient professionnelles ou bénévoles soulignait-il encore car la clé c’est d’être bien au travail ou dans son activité. Une belle ouverture pour un séminaire auquel était associé Jean Michel Revol, maire de Saint-Marcellin, Michel Gentit, vice-président de Saint-Marcellin Vercors Isère et Michel Erintche, vice-président du CROS Auvergne Rhône-Alpes.

Une trajectoire ascendante

Les thématiques ne manquaient pas pour aborder cette rentrée, mettant au cœur des échanges les spécificités du territoire DSV, nouveau nom de l’ancienne Ligue, chère au président Denis Veyret. La présentation exhaustive des points administratifs et financiers laissait apparaitre la bonne santé du Territoire mais aussi son évolution depuis 2008 avec une augmentation de plus de 2 000 licenciés. Le DSV compte aujourd’hui 84 associations et 16 000 licenciés mais surtout, et cela a fait l’objet d’un échange fort avec les participants, 60 associations sont présentes depuis cette date, montrant une belle fidélité aux valeurs de la FSCF. Durant cette matinée, il était donc question de fidélisation mais aussi de diversification et enfin d’offres de services. De quoi donner aux participants une belle feuille de route pour la saison.

Une certaine vision de la formation

Loin de se contenter de débattre sur des enjeux qui feront le Territoire de demain, il était bien question des perspectives d’avenir qui vont se déployer avec des thématiques comme la création d’un secteur animation-jeunesse, la poursuite du programme sport-santé et une coordination régionale des formations. La formation, atout majeur et base du développement durable. Quant à l’offre de services, elle élève le Territoire dans une dimension ou chaque dirigeant s’apparente au chef d’entreprise avec pour leitmotiv : une question…une réponse. De nombreux défis se présentent à nous mais je pense que nous avons collectivement les armes pour répondre à ceux-ci. Une phrase du président qui sonnait comme une conclusion empreinte d’optimisme.

Ils ont dit :

  • Le monde associatif doit être le  sanctuaire pour favoriser l’éducation et le vivre ensemble. Jean Michel Revol, maire de Saint Marcellin.
  • La Jeanne d’Arc de Saint Marcellin un club militant. Denis Veyret.
  • Le plaisir c’est le carburant du bénévole. Didier Gautier, président du comité départemental du Dauphiné.
  • La Fédération n’existe que par la gymnastique qui représente 60% des effectifs mais c’est une vitrine pour permettre le développement d’autres activités. Denis Veyret
  • Le changement de comportements m’a contraint à la diversification. Je subis l’aspect sociétal et les contraintes économiques. Hervé Trosset, président de l’Alerte Gentiane de Chambery.
  • La fidélisation passe par la capacité d’accueil du club mais aussi la qualité de son encadrement d’où l’importance de la formation. Annie Dhien, présidente de l’Union Chabonnaise.
  • Associer l’ensemble de la famille aux activités du club. Gilles Koch, président Gym Club.

Le cri d’alarme du Président

Dans les prochains mois nous devrons défendre la place laissée au Sport et aux fédérations affinitaires dans la société française. Nous avons tous été sollicités par le CNOS pour signer la pétition  #LeSportCompte. Merci d’interpeller vos collectivités territoriales et vos communes, qui connaissent et reconnaissent votre action au quotidien, pour défendre l’intérêt et l’importance de notre Fédération et de vos associations dans l’animation sportive et sociale du pays.

Article paraissant le 12 octobre 2018, Journal L'Essor n°3752, Patricia Perry-Tricoche.

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