Gilles Morin

aumônier dePUIS 2020

Gilles Morin est né le 5 janvier 1955 à Saint-Brieuc en Bretagne. Il grandit au patronage de la jeunesse Maurice Maignen (JMM) tenu par les religieux de St-Vincent-de-Paul et est ordonné prêtre en 1985.

Il a alors été 3 ans aumônier d’un des patronages de la Jeanne-d’Arc de Vaugirard dans le 15ème arrondissement de Paris. Il s’occupait des jeunes, les entrainait au football.

 

Par la suite, il est envoyé en Afrique où il a passé 10 ans au Burkina Fasso et en Côte d’Ivoire. Il accompagnait des religieux et organisait des camps de vacances. Il occupe à son retour en France, un poste à responsabilité au sein de sa congrégation. En 2005, il est nommé aux patronages de la Jeanne d’Arc de Vaugirard au sein de laquelle il est aumônier, et curé au sein de la paroisse Notre dame de Nazareth pendant 13 ans. Enfin, en 2018 il est à nouveau désigné responsable de sa congrégation.

Son goût pour le sport et la culture l’ont poussé à accepter de s’engager comme aumônier national de la FCSF depuis 2020. Il connaissait déjà la fédération puisqu’il y était licencié plus jeune lorsqu’il faisait du football.

Au comité directeur de la FSCF, Gilles considère son rôle comme une présence importante : « S’il y a une nomination de la part des évêques ça veut dire que de la part de l’Eglise de France, la FSCF est importante, elle compte. On dit qu’il y a une inspiration chrétienne en cohérence avec l’évangile, l’aumônier est là pour rappeler cela par-delà les liens plus personnels qui se tissent. Aux dernières assises de printemps, des ateliers sur l’affinité de la FSCF en lien avec l’église catholique ont été mis en place. Ils ont été très riches et très beaux, animés avec des personnes extrêmement différentes, des positionnements divers, des réflexions très diversifiées mais qui montrent cette importance, cette affinité, ces valeurs extrêmement belles pour la croissance, l’éducation, l’épanouissement, la réalisation de la personne dans ce qu’elle est. »

« Je me retrouve dans les valeurs de la FSCF. Lorsque j’étais petit, avec mes amis on jouait, on ne nous demandait pas si on était bon ou mauvais, si on jouait bien ou mal, on était accueilli et ça c’est clairement l’esprit de la FCSF qui cherche à faire jouer les enfants et pas simplement à faire une sélection des meilleurs pour la performance. » confie Gilles.

Pour Gilles Morin, les valeurs de la fédération sont valables pour tous, chrétiens ou non. Il voit le sport, la culture et l’Eglise comme le lien entre le corps et l’esprit : « Pour nous (chrétiens), le Dieu se fait homme, on a un corps et un cœur. Ce qui fait notre beauté et notre grandeur c’est que nous sommes l’union des deux, nous ne sommes pas qu’un corps ou un cœur. L’église va encourager au sport car on prend soin de notre corps, et le sport est une école, l’école du dépassement de soi et du don de soi. C’est la dynamique de l’amour car l’amour c’est faire don de soi-même et dans le sport on est obligé de se donner, se dépasser et c’est source de joie. ». Il ajoute que la FSCF a une richesse, qui n’est pas uniquement économique, permettant d’aider les pauvres des milieux simples « j’admire les bénévoles qui donnent avec toute leur générosité pour faire du bien dans une société dans laquelle tout est rigide, marquée par l’individualisme, la recherche du profit et de l’intérêt. Voir toute cette générosité, ces gens qui se dévouent aux autres, je trouve ça très beau. »