Athlétisme
Même s'il fut d’abord considéré comme complémentaire à la gymnastique, puis au football et au basketball, l'athlétisme est, à l’origine, le sport de base par excellence. Il a connu un grand développement dans les années 60 à 90, mais a hélas aujourd'hui disparu du paysage des activités fédérales.
Championnats organisés par l'Entente sportive versaillaise.
Masquer
Affiche pour les championnats fédéraux des 30 juin et 1er juillet 1979 à Blois organisés par l'Abeille des Aydes.
Masquer
Affiche vierge fournie par le siège aux organisateurs des championnats dans les années 1960-1970, pour la publicité de la manifestation.
Masquer
Les sols en terre battue apparaissent en France dans les années 1880, à l’initiative de deux joueurs de tennis anglais, Ernest et William Renshaw. Ce type de terrain est d'abord utilisé pour les courts de tennis, puis plus largement pour les autres sports, dont l’athlétisme. La plupart des stades ont utilisé ce revêtement jusqu’à la fin des années 1950, lorsqu’un nouveau matériau, le tartan, est créé par la société américaine 3M (Minnesota mining and manufacturing company).
Apprécié pour ses caractéristiques antidérapantes et flexibles ayant un effet positif sur les performances des coureurs, mais également pour sa qualité d’absorption des chocs permettant de réduire les blessures, le tartan est aujourd'hui largement utilisé sur les aires de sport extérieures partout dans le monde. Les pistes d'athlétisme, elles, sont en résine synthétique.
Le gazon synthétique nait également dans les années 60-70 aux États-Unis, mais ne sera utilisé que pour les terrains de football, de baseball, de rugby et dans les centres équestres. Il permet de répondre aux problématiques d’entretien du vrai gazon, soumis aux aléas climatiques, et se rapproche aujourd’hui très fortement de ce dernier, au niveau de l’apparence et de la texture.
Masquer
Jean Cochard effectue toute sa carrière au CEP Lorient. Aux Jeux olympiques de Tokyo de 1964, il décrocha la cinquième place et remporta ensuite la médaille de bronze des Championnats d’Europe, avec un saut de 7,88 mètres, record de sa carrière et record de France jusqu’en 1966 où il sera battu par Jack Pani (8,02 m).
Masquer
Quatre techniques de saut ont été utilisées lors de compétitions. Le premier est le saut en ciseau, représenté sur la photo. Le second est le rouleau costal, puis le rouleau ventral, et enfin le fosbury-flop ou rouleau dorsal, utilisé actuellement. Révolutionnaire en 1968, il permit à son inventeur, Dick Fosbury, de devenir champion olympique à Mexico. Il consiste à sauter de dos au-dessus de la barre, ce que les confortables matelas de réception permettent maintenant. Comme on le voit sur la photo, les deux premières techniques faisaient retomber le sauteur ou la sauteuse (parfois en jupe longue, tenue vraiment peu pratique pour faire du sport) sur le sol en cendrée ou en mâchefer.
Masquer
Cette photo renvoie à une époque de pratique assez artisanale de la course, avec un stade et des installations sommaires, une piste en terre battue gorgée d’eau et une importante flaque dans laquelle les sportifs sont obligés de courir… ce qui donne une photo très artistique.
Masquer
Le matériel utilisé lors des compétitions jusque dans les années 80 parait aujourd’hui très vétuste. Ainsi, la perche en bambou, était bien moins souple et résistante que les perches modernes. Elle répondait toutefois assez efficacement aux attentes des sportifs, et a durant de longues années été la perche de référence. On remarque la tenue du juge, en costume intégral, et manifestement inquiété de la prise de risques insensée de l’athlète.
Masquer
Encore et toujours, les lignes tracées à la chaux sur des pistes qui ressemblaient rapidement à un champ labouré...
Masquer
L’anémomètre Jules Richard, fabriqué dans les années 1940, mesure la vitesse moyenne du vent. Il était utilisé lors des épreuves du 100 m, 200 m, 100 m haies et 110 m haies, saut en longueur et triple saut. La vitesse du vent doit toujours être inférieure ou égale à 2m/s pour l'homologation d’un record, de quelque niveau que ce soit.
Le cadran du dessus indique le temps en secondes. Le seconde cadran indique la vitesse du vent.
Masquer
Trois chronomètres du XXème siècle
Jusqu’en 1952, pour qu’une course soit homologuée officiellement, elle devait être encadrée par trois juges utilisant chacun un chronomètre. En cas de différences, c'est la moyenne des trois résultats qui était retenue.
Masquer
CROSS-COUNTRY
Course en pleine nature, le cross-country, littéralement traversant la campagne, fut inventé par les anglais au XIXème siècle. C’est en 1902 que cette activité hivernale naît à la fédération, qui produira au fil du temps de grands champions qui ont remporté de nombreux titres nationaux et internationaux. Les derniers en date sont Henri Laethier (Patronage sportif bisontin), Maurice Chevallier (Avant-garde de Renazé), Noel Tijou (Jeanne d'Arc de Chalonnes), Salah Beddiaf et Jean Fayolle (Saint-Héand-sports).
Affiche pour le huitième cross populaire d'Ile-de-France de 1957, organisé par la commission départementale de la Seine animée par le vice-président national Pierre Maillot, de la JAM (Jeunesse athlétique de Montrouge).
Masquer
Les cross-country populaires étaient à l'époque très... populaires. Celui-ci, en 1961, fut organisé par l'Etoile sportive de Milly-sur-Thérain (Oise).
Masquer
Ce n'est pas pour rien que le cross, ce sport de masochiste, est une invention anglaise : la résistance des british au froid est bien connue.
Masquer
Les cross étaient organisés exclusivement en hiver, et pouvaient donc présenter en fonction du lieu et de la période, des difficultés particulières, chemins boueux lors des pluies ou en période de dégel, et courses sous et dans la neige. Les participants conservaient toujours la même tenue (short et maillots légers, parfois sans manches) quelles que soient les conditions météorologiques dans lesquelles ils évoluaient.
Masquer
Le départ et l'arrivée avaient parfois lieu sur un stade. Les coureurs appréciaient le fait de pouvoir prendre une douche.
Masquer
La course en campagne et dans le sous-bois a aujourd'hui été remplacée par la course sur le macadam des routes, bien plus traumatisant pour les articulations.
Masquer
Les organisateurs compliquaient parfois la tâche des coureurs et coureuses en utilisant le relief, parfois très escarpé, du terrain. Les efforts demandés, ainsi que les muscles stimulés ne sont évidemment pas les mêmes sur des terrains variés, plaine, butte ou colline, à monter puis à descendre, ce que les coureurs appelaient des casse-pattes.
Masquer
Après la Seconde guerre mondiale, les dames ont été admises, dans toutes les catégories d'âge. On pensait jusque là qu'elles ne supporteraient pas les efforts de la course.
Masquer
CYCLISME
L’Association des clubs sportifs de France d’Intérêt social et médical (ACS FISMAR) a été créée en 1976 dans le but de permettre à tout le monde de pratiquer une activité sportive en participant à la recherche médicale ou à des missions humanitaires. Composée de bénévoles, cette association fonctionnait grâce à des parrains, aux droits d'engagement des coureurs et aux dons de ses adhérents. Elle reversait les fonds collectés sous forme de dons à des associations médicales ou médico-sociales. De 1979 à 1993, elle a pu remettre 255 705 francs, soit 38 981 euros à ces organismes.
Sur le plan national, la fédération n'a jamais organisé de rallye cyclotouriste, mais plusieurs des associations affiliées comptaient une section ou plusieurs pratiquants individuels.
Masquer
Lors de l'été 2011, les Givrés, groupe cycliste créé par Théo Coufort (Salésien de Don Bosco et aumônier du comité départemental de Savoie) relia en neuf jours Paris à Rome (1 740 km). Ce pèlerinage exploit lui valu en 2012 le diplôme d'honneur avec citation de l'Iris du sport, délivré par l'Association française pour un sport sans violence et pour le fair-play (AFSVFP).
Masquer
Guy Boulogne, président de l'Association cycliste de Gardanne (Bouches-du-Rhône), président d'Honneur de l'A.C.S. Fismar et de l'U.D. Var, termine second du championnat du monde cycliste vétérans (catégorie des 70-74 ans) battu au sprint seulement par Hubert Schwarzenberg (Allemagne). Le 3e est également français (Ulpiano Sanchez) , à droite sur la photo.
(Les Jeunes, 01/12/1993)
Masquer
Jacques Gautheron (président d'honneur de la fédération) remettant à la ville de Six Fours l'aquarelle fédérale du 80e en présence d'Antonin Bodino, président de la FISMAR (debout à droite).
Masquer
ESCRIME
Démonstration lors d’une matinée sportive et récréative au Parc des princes.
Nécessitant du matériel onéreux, ayant une image de sport "chic" et se pratiquant à deux, l'escrime n’a été que peu présente dans les patronages. Trois championnats fédéraux seulement ont été organisés dans la seconde moitié des années 40, avec peu de participants. Le fleurettiste Adrien Rommel, triple champion fédéral, triple champion de monde et double médaillé d'or olympique (1948 et 1952) est issu du club Championnet sport, pourtant très axé sur le sport plaisir à destination des jeunes de ce quartier très populaire. Il est resté attaché à la fédération même après avoir quitté son club d'origine pour le Racing club de France.
HALTEROPHILIE
La discipline est constituée de deux mouvements, l’arraché et l’épaulé-jeté qui consistent tous deux à soulever la barre au-dessus de la tête avec les bras tendus. Le premier est réalisé en un seul mouvement, le second en compte deux, avec une pause à hauteur des épaules.
Quelques sportifs de clubs affiliés (en général gymnastes et lanceurs) pratiquaient la musculation pour gonfler leurs biscotos mais très peu d'associations possédaient une section haltérophilie de compétition. Une exception, remarquable, Championnet sports (Paris 18e) qui donna à la France un champion olympique, René Duverger (Los Angeles, 1932).
Seuls trois championnats fédéraux ont été organisés entre 1968 et 1970 mais n’ont pas réuni un nombre important de participants, d’où leur suppression en 1970.
judo
Le judo est un art martial créé en 1882 au Japon par Jigorō Kanō. Il est pensé à l’origine comme une méthode de développement physique, moral et intellectuel. L’aspect sport de combat n’était pas l’argument principal de la discipline, et ne prendra une place plus importante qu’à partir de sa diffusion à l’international. La fédération française est créée en 1946. En 2023, le nombre total de judokas et judokates est estimé entre 10 et 15 millions dans le monde, et autour de 500 000 en France (ministère des Sports).
Comme pour la plupart des championnats fédéraux, la participation est libre, il n’y a pas de sélection préalable lors des rencontres départementales et régionales. Cela crée des duels entre combattants de niveau technique très disparate. Le talent des champions est de tenir compte de cette situation lors des qualifications préalables aux finales.
C'est en septembre 1958 que la fédération crée la commission judo, arts martiaux et disciplines associées (JAMDA), devenue la commission sports de combat et arts martiaux depuis l'arrivée de plusieurs autres arts martiaux asiatiques. Le premier championnat (uniquement masculin) a lieu en 1961, et ce n'est qu'en 1978 que les filles sont enfin autorisées à concourir.
Ce championnat fut dominé, pas remporté ( en judo, comme en athlétisme ou en natation, il y a plusieurs titres selon les catégories de poids et les âges) par la Jeanne d'Arc de Maisons- Alfort (JAMA), le club phare de la FSF à l'époque : Guy Auffray fut champion d'Europe et médaillé de bronze au championnat du monde 1971.
Pendant plusieurs années, à la demande de l'épiscopat, la commission fédérale aida les Guides et les Scouts de France à structurer le sport de compétition de façon organisée.
Les Jeunes n°2003 (26/05/1963)
Masquer
natation
Un concours avait eu lieu à Paris en 1906 mais il s’agissait d’une compétition en eau ouverte, en rivière, puisque la France ne disposait d'aucune piscine. La première, celle des Tourelles, fut construite en 1924. C'est donc là que se déroula le championnat que l'on considère comme le tout premier car il fut en bassin homologué.
L'annonce du concours de 1906 dans les Jeunes précisait qu'un service de sauvetage sur barque serait présent à l'ile des cygnes, théâtre du championnat.
Cette compétition fut longtemps couplée avec un championnat de plongeon, jugé sur la distance parcourue sous l'eau par le concurrent. Manifestement, il s'agissait d'un plongeon depuis la berge !
Les championnats fédéraux de natation étaient très populaires, et beaucoup se déplaçaient pour y assister et encourager les nageurs et nageuses. Chaque championnat se déroulait sur un weekend entier. Tout le monde pouvait participer aux épreuves qualificatives du samedi, mais seuls les huit meilleurs étaient sélectionnés pour la course du dimanche.
Beaucoup de monde se pressait autour du bassin et à côté des plongeoirs. Les cris d'encouragement, les crécelles et les klaxons des spectateurs donnaient à ces championnats une ambiance particulièrement bruyante et chaleureuse, ce qui a contribué à faire de la natation une discipline populaire à la fédération.
Affiche pour le championnat fédéral de natation des 2 et 3 juin 1979 organisés par le Club sportif et athlétique du Kremlin-Bicêtre (CSAKB).
Bien que qualifiée de sport individuel, la natation, surtout à la fédération, est éminemment collective comme c'est aussi le cas en GRS, en gymnastique, en musique et en twirling. Les compétitions y gagnent une ambiance à nulle autre pareille.
Masquer
Les activités proposées lors des matinées sportives récréatives étaient très variées. Ici, on retrouve la reconstitution par une équipe féminine, d’un match de water-polo de 1905, avec les tenues et les règles de l’époque.
Masquer
Les participants à l'un des nombreux stages de surveillant de baignade et de maitre-nageur sauveteur (MNS) organisés à Paris de 1957 à 1974 pour la délivrance des diplômes d'Etat.
Debout, deuxième en partant de la droite, Jean Verdeille, président de la commission fédérale de natation.
Masquer
L'une des dix cartes de vœux publiées par la fédération dans les années 1980.
Masquer
Plusieurs juges sont mobilisés pour chronométrer la course. On retrouve généralement les chronométreurs au niveau des plongeoirs, les juges de nage le long des couloirs, et les contrôleurs de virage aux extrémités de la piscine. Le juge arbitre se déplace le long du bassin.
Masquer
Le plongeon classique (1) s’effectue depuis la berge ou un plongeoir peu élevé au bord de la piscine, pour propulser le nageur lors de son départ. A l’inverse, le plongeon sportif ou artistique (2) est une épreuve basée sur l’esthétisme et la technique gymnique. Il apparait pour la première fois aux Jeux Olympiques de Saint-Louis en 1904. Il faudra attendre les JO de Sydney en 2000 pour que soit également intégré le plongeon synchronisé.
Masquer
Photo prise en 1936 durant le concours fédéral de plongeons à Nice, en France.
Peut-être est-il bon de préciser qu'un bassin se trouve effectivement en dessous, hors du cadre de la photo, et que le sportif ne plonge pas directement dans les palmiers.
Masquer
pelote basque
Cet ensemble de sports est issu du traditionnel jeu de paume. Il consiste à lancer une balle (la pelote) contre un mur (le fronton) soit à main nue, soit à l'aide d'instruments (pala ou chistera pour la cesta punta). Il se pratique également en intérieur, dans un trinquet. La fédération a brièvement organisé des championnats nationaux, dont plusieurs ont été remportés par des prêtres en soutane. Ces compétitions n'attirant, même au fronton de Paris, que des joueurs basques, elles redevinrent rapidement régionales.
Au pays basque français et espagnol, ce jeu est une sorte de religion : tous les villages possèdent un fronton ou (et) un trinquet, et les rencontres entre amateurs ou professionnels attirent des milliers de spectateurs. Elles donnent même lieu, pour les pros, à des paris officiels, bien moindres cependant qu'en Floride, en Argentine, au Mexique et en Uruguay, où ils brassent des millions de dollars.
A la pelote basque, impossible d'avoir 0 points, le score minimum est "l'espérance", on ne dit pas 3 à 0 mais 3 à espérance !
Affiche pour la finale de la coupe de France de yoko-garbi de 1955
Le yoko-garbi (ou joko-garbi), qui signifie « petit gant » en basque, est une spécialité de la pelote basque. Le gant se présente comme un panier en osier peu profond où la pelote (la balle) doit être directement et rapidement renvoyée sinon c’est une faute. Ce sport oppose généralement deux équipes de trois joueurs.
Les Jeunes n°222 (01/11/1955)
Masquer
Affiche pour le festival de pelote et de folklore basque à l'occasion du 60ème anniversaire en 1958. La rencontre vedette opposait trois frères (dont les Unhassobiscay, déjà présent sur l'affiche de gauche) à trois prêtres. La loi Evin interdisant la publicité interdisant l'alcool dans le cadre du sport n'a été votée qu'en 1991.
Les Jeunes n°1800 (29/06/1958)
Masquer
Comme pour beaucoup des 10 000 photos du fonds fédéral, celle-ci ne comporte ni la date de cette rencontre, ni le nom des participants. SI vous les reconnaissez...
Masquer
Bien des prêtres étaient de redoutables manieurs de chistera. Avec le tir prémilitaire, c'est la seule activité dans laquelle des soutanes ont été championnes fédérales.
Masquer
Sue l'épaule de l'épinglé vainqueur, le ruban de couleur qui permet de différencier les équipes, dont tous les joueurs sont en chemise blanche.
Masquer
Les coupes fédérales se sont déroulées de 1953 à 1958. Malgré le succès lors de cette dernière saison (6 épreuves, 52 équipes, 278 pelotaris), l'épreuve nationale fut annulée puisque ne regroupant que des athlètes d'un seul département, les Basses-Pyrénées.
Masquer
Randonnée
La randonnée pédestre est une marche de pleine nature, qui peut se pratiquer aussi bien sur un sentier balisé qu'un sentier sauvage. Elle apparaît à la fédération en 1972 grâce à l’initiative de l’Avant-garde du Rhin et de l’Union du Rhône. En 1978, se déroule la première marche fédérale, en l’honneur du 80ème anniversaire. Activités de loisir et de plaisir, offrant le plus souvent un aspect écologique et culturel, ni la marche ni la randonnée ne font appel au chronomètre.
Affiche des trois randonnées pédestres du 4 décembre 1977 organisées à Oullins par le comité départemental du Rhône.
Masquer
Couverture du magazine Les Jeunes n°2469
A l'occasion de la journée olympique organisée par la fédération, le dimanche 4 juin 2000, les randonneurs marseillais ont participé à la symbolique ascension du Mont Olympe, sis, comme on le sait, en Provence.
Trois cent cinquante sportifs du dimanche ont relevé le défi et gravi les 819 m du mont.
Masquer
Activité de groupe, la rando se pratique également en petit comité, dans les environs et même jusqu'à Compostelle.
Masquer
Chacun son rythme en montagne, mais la randonnée est surtout l'occasion de marcher ensemble et de discuter.
Masquer
Montagne, bord de mer, sous-bois, sentiers de grande randonnée, tout est bon pour marcher en plein air et prendre du plaisir.
Masquer
Dès le départ, les Bouches-du-Rhône, ont accroché à cette activité nouvelle dans les années 1980. Sur la photo, Annie Sylvestre-Baron (en blanc), conseillère technique régionale Sport pour tous, entourée de Denise et Charles Agenet. Ce dernier a longtemps été médecin fédéral.
Masquer
SKI
Dans les années qui ont suivi la Libération, les responsables ensoutanés de la fédération refusaient pour les filles du RSF les épreuves individuelles, trop susceptibles de flatter la vanité inhérente à la gente féminine (sic). Ils oubliaient qu'il en existait une depuis les années 1920, mais elle se passait dans les montagnes et neuf mois avant le congrès : le championnat de descente slalomée. Le matériel a depuis fait quelques progrès.
Il n'y a pas que la descente et le slalom, il y a aussi le ski de fond, dont les adeptes peuvent participer au championnat fédéral.
Masquer
Chaque commission nationale a sa banderole, ses fanions et ses récompenses.
Masquer
Et toujours, comme dans toutes les épreuves fédérales, beaucoup d'ambiance et d'amitié entre les participants.
Masquer
Il n'y pas d'âge pour prendre du plaisir sur la neige : ici, un titulaire du flocon, peut-être même de la 1ère étoile.
Masquer
Jean-Yves Parpette (La Salésienne de Paris), champion fédéral en 1971 à Albiez-le-Vieux (Savoie) fut également vice-champion du monde de ski...nautique en 1979.
Masquer
Tous les quatre ans, comme dans plusieurs autres sports, la Fédération internationale catholique d'Education physique (FICEP) organise ses championnats, confiés chaque fois à un pays différent. En 1990, c'est au tour de l'Österreichische Turn und Sport Union (OtuSU, Autriche) de recevoir ses hôtes européens pour leur montrer de quel bois elle se chauffe.
Masquer
Sport-Boules
En 1949, la proposition d’Eugénie Duisit d’intégrer les boules comme sport féminin à la fédération provoqua rires et moqueries. Il fallut attendre 1953 pour voir l'organisation de compétitions de sport-boules, ou boules lyonnaises. Depuis 1955 les joueurs s’affrontent en quadrette, doublettes et tête à tête, dans toutes les catégories d'âge.
Affiche pour le 18ème championnat de France de boules de 1965. L'interdiction de publicité pour les boissons alcoolisées ne verra le jour qu'en 1991 avec la loi Evin.
Masquer
Respectant la tradition, le délégué de la fédération (ici le vice-président national M. Prost) lance le premier cochonnet de la finale du championnat fédéral.
Masquer
Ils ont déjà enfilé le tee-shirt des champions fédéraux... A gauche, Nelly Barraquet (La Sportive de Chatou), vice-présidente fédérale déléguée au championnat.
Masquer
Quelques prêtres, on le voit, participèrent dans le passé au championnat fédéral, mais, contrairement à la pelote basque et au tir prémilitaire, ils ne remportèrent jamais de titre.
Masquer
Tennis
Revenu d’Angleterre à la fin du 19e siècle, le lawn-tennis était forcément un sport de l’élite élégante, indeed.
Le tennis est apparu à la fédération en 1947, avec le championnat mixte par équipe. La commission fédérale fut créée bien plus tard, en 1987. Le premier championnat individuel eût lieu deux ans après, en 1989. Le tennis nécessitant, au même titre que l’escrime, un matériel onéreux et un espace important pour peu de pratiquants (deux à quatre sur un terrain, donc dans une salle), la discipline ne s’est jamais véritablement implantée à la fédération. Elle a aujourd’hui disparu de la liste de ses activités.
La participation féminine aux Jeux olympiques a été très restreinte : en 1900, les dames ne pouvaient se desporter (littéralement s'ébattre) que en golf, tennis, voile, équitation et croquet. Malgré les efforts de ses promoteurs, ce dernier ne fut jamais vraiment considéré comme un sport et disparu rapidement des épreuves.
Masquer
C'est lors de la saison 1947-1948 que fut organisée la première coupe fédérale de tennis, remportée par l'Athlétique club d'Amiens, qui conservera son titre les deux années suivantes, avant la disparition de cette activité sur le plan national et sa réapparition de 1981 à 1988, date de sa réinscription au programme olympique, d'où il avait disparu depuis 1924.
Masquer
Affiche vierge fournie par le siège aux organisateurs des championnats dans les années 1960-1970.
Masquer
Voilà ce qui s'appelle être haut comme trois balles...
Masquer
tennis de table
La fédération crée la commission en 1948 et organise la même année le premier championnat en équipe. L’année suivante, le championnat individuel est créé. Contrairement au tennis, ce sport nécessite peu d'espace et fut donc adopté par les patronages, la plupart disposant d'un préau ou d'une salle pouvant accueillir au moins deux tables.
A l'occasion de ses 60 ans, la fédération organisa dans toute la France un grand tournoi populaire qui réunit des milliers de pongistes non-classés et dont la finale se déroula à Paris.
Masquer
Affiche du 14ème championnat de France FSF de 1960. Fédération affinitaire, la FSCF ne peut pas délivrer des titres de champion de France, réservés aux fédérations délégataires. Elle peut cependant annoncer un championnat de France, à condition que la mention soit suivie de son sigle.
493 rencontres furent disputées par près de 250 pongistes représentant 17 sociétés.
Masquer
Jeannette Gernot multi-championne fédérale affronte pour de faux, en tenue de ville, son mari Bernard, lui aussi pongiste de talent dans le même club, l'ACS Fontenay-sous-Bois, président de la commission fédérale de 1992 à 2000.
Masquer
Ces documents sont des affiches vierges fournies par le siège aux organisateurs des championnats dans les années 1960-1970.
Une phase du match opposant Alima Lambert (à gauche, ACS Fontenay-sous-Bois) à Colette Castera (Alsace de Bagnolet) en 1969.
Masquer
M. Visdeloup, champion fédéral par équipe en 1961 avec l'Association sportive Villa-des-Otages.
Masquer
Match de gala organisé par Vincent Purkart, du Club sportif et athlétique du Kremlin-Bicêtre (CSAKB). Cent-onze fois international, onze fois champion fédéral et toujours resté fidèle à la fédération, il a fait le tour du monde avec ce spectacle de haut niveau truffé de gags, durant lequel il affrontait un attaquant et renvoyait tous les coups durant de longues minutes.
Masquer
Tir a l'arc
Le tir à l’arc apparait pour la première fois à la FSCF en 1986, à l’initiative de La Fraternelle d’Oullins (Rhône). Quelques clubs se développent dans les mois et années qui suivent. Le premier championnat fédéral a lieu en 1990, sous la conduite de Christine Cun, présidente de la commission fédérale et plusieurs fois sélectionnée en équipe de France.
Christophe Pinard (AS Branches) et Stéphan Satel (Racing club de Strasbourg) ont été champions du monde 1989 de tir à l'arbalète. Carole Ferriou (Eveil de Contres) a été cinq fois championne et recordwoman du monde de tir en campagne.
Il y a tant de monde au championnat fédéral que les cibles couvrent la longueur d'un terrain de football...
Masquer
Le tir à l’arc nécessite de vastes espaces, ainsi qu’un nombre de cibles important. Les compétitions se déroulent donc dans de grands gymnases ou en extérieur.
Masquer
Même s'ils tirent ensemble, hommes et femmes ont ensuite un classement séparé.
Masquer
En 1991, il y avait encore, on le voit, très peu de femmes dans les équipes.
Masquer
Très rare, le coup du roi consiste à planter une flèche dans une autre déjà fichée dans la cible. Ce cliché de Marc di Chiara (Jeanne d'Arc de Maiche, Doubs) a gagné le concours photo du 100e anniversaire.
Masquer
TIR SPORTIF
Beaucoup de patronages se sont adonnés au tir : prémilitaire jusqu'en 1960 (la FGSPF a été la fédération sportive au sein de laquelle se pratiquait le plus cette activité), sportif ensuite, quand ses adeptes ont enfin réussi à couper le cordon ombilical avec le tir utilitaire. Le tir se pratique sur deux distances, cinquante mètres et douze, devenu dix en... Certaines associations conservent encore un stand, parfois souterrain, parfois sur les deux distances. L'autorisation de port d'armes nécessitant une licence de la fédération française de tir, les clubs FSCF sont tenus à la double affiliation.
Le tir est incontestablement la discipline olympique dans laquelle la FSCF a obtenu le plus de médailles. Franck Badiou (Association sportive des cheminots de Villeneuve-Saint-Georges), Nicolas Berthelot (Club sportif de Creil), Michel Bury (Racing club de Strasbourg), Céline Goberville (Association sportive de Creil), Franck Dumoulin (Mouettes de Royan) et Mikael Mlyncock (Association sportive de Creil) ont été médaillés olympiques ou champions du monde.
Thérèse Briffe (Alsace de Bagnolet), plusieurs fois championne fédérale. Depuis les débuts des féminines en 1960, les tenues et le matériel ont fait d'énormes progrès...
Masquer
Le photographe, on vous rassure, est sorti indemne de cette séance de tir.
Masquer
Céline Goberville (Association sportive de Creil), vice-championne olympique de tir au pistolet à 10 mètres en 2012 à Londres. Elle parraina par la suite une session Soleader.
Masquer
Michel Bury (Racing club de Strasbourg), multi-champion FICEP et vice-champion olympique (carabine 10m) à Los-Angeles en 1984, dédicace sa photo en première page de Les Jeunes.
Masquer