Depuis sa création, l’engagement de la FSCF s’exprime dans le développement de la personne et la recherche de la cohésion sociale. Les projets et grandes décisions du gouvernement ou du mouvement sportif et culturel font donc parfois échos aux ambitions de la fédération dans le but de privilégier une vie associative propice au vivre-ensemble. En ce début d’année, voici un éclairage sur les quelques évènements ou projets de société en lien avec les valeurs prônées par la fédération.
- Prôner la mixité dans la pratique sportive
A son échelle, la FSCF tente depuis plusieurs dizaines d’années d’encourager une pratique mixte au sein de ses différentes activités. Cela passe notamment par l’adaptation de ces dernières, et la tenue d’une politique volontariste de féminisation sur certaines d’entres elles. Aujourd’hui, on compte 72% de licences féminines au sein de la fédération, tous secteurs confondus, et notamment un nombre important dans des disciplines telles que les sports de raquettes ou les arts martiaux, souvent davantage considérés comme des sports masculins. Et cela ne s’arrête pas là puisqu’au niveau du comité directeur, on retrouve une parité presque totale avec 12 des 26 membres qui sont des femmes ! Cette tendance vers l’égalité parfaite, c’est également le souhait des fédérations internationales, qui poussent pour un développement et une médiatisation accrue des évènements sportifs féminins. En France, l’année 2019 permettra de faire avancer ces objectifs de manière concrète, avec l’organisation de la Coupe du monde féminine de football qui démarrera le 7 juin prochain. Avec un déroulement sur neuf villes différentes, cette compétition sera l’occasion de mesurer l’engouement que peut susciter un grand événement sportif féminin sur le sol français. Avec sur le long terme la nécessité d’augmenter le nombre de licenciés et d’adhérents, ce qui représente également un objectif de la fédération, aussi bien dans le domaine sportif que dans le cadre de ses activités culturelles.
Retrouvez le rapport de la 2ème session de la Conférence permanente « Sport au féminin du 28 janvier 2019.
- Tendre vers une démocratisation toujours plus grande de l’activité culturelle
« La culture ne s’hérite pas, elle se conquiert » disait André Malraux. Oui, mais encore faut-il avoir la possibilité de la conquérir ! C’est la raison pour laquelle la fédération attache une grande importance au développement d’activités culturelles telles les arts du cirque, le théâtre, la musique, le chant choral, la danse etc. Cette démocratisation passe aussi par les lieux de culture nationaux, afin de faciliter une diffusion à grande échelle. Et cette année c’est le Louvre, qui a gardé son titre de musée le plus visité au monde en 2018 et qui va innover en proposant des ouvertures nocturnes le premier samedi de chaque mois. Totalement gratuites, elles permettront d’encourager les nouveaux visiteurs à découvrir le palais dans un contexte différent, de façon à être « un levier de démocratisation » de l’édifice. Le lien entre culture et démocratisation sera donc mis à l’honneur tout comme celui, dans un tout autre registre, du sport et de la santé.
- Promouvoir le lien inévitable entre sport et santé
La promotion du sport santé fait également partie des engagements primordiaux de la FSCF, avec la mise en place de son programme santé Atoutform’ depuis quelques années maintenant. Elle s’est donnée pour mission de participer à l’effort collectif pour l’amélioration de la santé de la population via la pratique régulière d’activités physiques, culturelles et artistiques de loisirs. Ce lien entre sport et santé tend à être reconnu de manière professionnelle, via la création récente d’un onglet « Médicosport-santé » au sein de la version numérique du Vidal. Considéré comme la bible des médecins, le Vidal permet à toute personne le souhaitant de se renseigner sur les bienfaits de nombreuses disciplines sportives, afin de savoir ce qui correspond le mieux à la pathologie de chacun. La FSCF a d’ailleurs travaillé à l’élaboration de ce document avec le CNOSF durant de nombreux mois, notamment pour l’ajout d’un chapitre concernant le programme Atoutform’. Ce programme propre à la fédération a permis la mise en place d’actions concrètes à destination des ses membres et licenciés. Des actions qui se déclinent sur trois axes : préserver sa santé, adapter les activités aux caractéristiques de chacun, et accompagner une pratique quotidienne. Mais la vision de la pratique au sein de la fédération s’inscrit également dans le cadre de la question environnementale, l’un des enjeux majeurs de ce 21ème siècle.
- Intégrer la thématique du développement durable au cœur de son action
La FSCF a placé le développement durable au cœur de sa démarche associative, portant son projet sur le vivre-ensemble. Ainsi depuis 2008, le développement durable est inscrit dans le programme fédéral avec une liste d’actions qui s’est étoffée au fur et à mesure des années. Parmi elles, le programme « Une charte – Un club », qui vise à la recherche d’un engagement quotidien de la part des associations liées à la fédération. Ou encore le label « Développement durable, le sport s’engage » du CNOSF, qui a pour objectif de valoriser la mise en place d’une manifestation responsable. Plus récemment, la fédération a mis en place l’initiative « Démarche responsable », reconnaissance vis-à-vis de ses associations engagées sur cette thématique. Preuve que cette prise de conscience commence à entrer dans les mœurs au niveau national, de nombreux évènements sont organisés chaque année en faveur du développement durable et de la transition écologique. On peut citer notamment la semaine européenne du développement durable, qui se tiendra cette année du 30 mai au 5 juin. Avec au programme de nombreuses actions (conférences, expositions, projections etc.) qui permettront de faire découvrir les initiatives territoriales menées en France sur le sujet. Les jeunes restent une cible privilégiée dans le cadre du développement durable pour l’avenir, mais d’autres projets les concernent également.
- Permettre à la jeunesse de s’engager sur des projets forts
La FSCF accorde une grande importance aux actions tournées vers la jeunesse et l’éducation populaire, en cherchant à contribuer à la réalisation de chacun en tant qu’individu. Le Camp FICEP, les Espaces Loisirs Itinérants (ELI) ou encore les accueils collectifs de mineurs continueront donc de se développer en 2019. Mais la fédération promeut également l’engagement des jeunes, notamment en accueillant de nombreux volontaires en Service Civique tout au long de l’année. Une action qui fait écho à la mise en place du Service national universel (SNU), qui va être expérimenté à partir de juin 2019 par des centaines de jeunes. Le SNU a vocation à pousser les jeunes à vivre une expérience collective et à s’engager au service des autres, renforçant ainsi leur rôle et leur place au sein de la société. Au contraire du Service Civique, qui est purement volontaire, le SNU comporterait une phase obligatoire (entre 16 et 18 ans), dont une partie serait réalisée en hébergement. Cette première expérimentation devrait en tout cas permettre d’y voir un peu plus clair sur ce projet.